Après avoir déposé mon fils par terre j’écoute la réponse qu’il me donne et je vois que je l’ai stressé beaucoup plus que ce que j’aurais voulu. Mais au moment où je voulais le reprendre dans mes bras pour le rassurer, Jack me monte sur les genoux pour venir me lécher le visage. Je fais alors descendre Jack et je vois à nouveau à quel point mon fils est inquiet. Je me penche alors doucement vers lui et je le prends sous les aisselles pour le prendre à nouveau dans mes bras. Je l’assoie sur mes genoux et je la serre contre moi en lui caressant doucement la tête.

-Tu sais mon cœur… on en avait parlé ensemble il y a quelques semaines. Demain, des avocats vont venir à la maison pour nous préparer pour le procès contre tes parents. Tu te souviens, on en avait déjà parlé ensemble. Et je t’avais dit que je ne te quitterais jamais. Que je ne serais jamais bien loin de toi et que tu pourrais toujours me voir lors du procès. Je ne veux pas te mentir alors c’est pour cette raison que ce sera une grosse journée. Demain, on ne verra pas tes parents, nous n’allons voir que les deux avocats. Tu te souviens de Maitre Anderson et Maitre Hugues….

Je vois à son regard qu’il est complètement paniquer. Je le prends alors un peu plus fort contre moi et je me lève. Je veux pouvoir lui parler seul sans que mes parents ne voient la panique dans les yeux de mon fils. Je monte alors à l’étage et je vais dans mon ancienne chambre à moi qui n’a toujours pas changer. Bref, je m’assoie sur mon lit et je prends mon fils contre moi.

-Aller mon grand, ça va bien aller. Tu sais que je t’aime plus que tout au monde… Je sais que tu es inquiet et que tu as peur. Mais tu te souviens que je peux comprendre tout ce que tu me dis parce que j’ai vécu la même chose que toi lorsque j’étais jeune.

Je colle doucement sa tête sur ma poitrine et je me mets alors à fredonner la chanson qui le calme. Je lui caresse doucement les cheveux pour qu’il se calme et qu’on puisse discuter tranquillement tous les deux. Je veux qu’il puisse me parler de tout ce qu’il a envie et sa commence par les sentiments qu’il ressent en ce moment.

Une fois Jack parti il se retrouva dans les bras de celui-ci de nouveau. Il tentait de le rassurer, il le regarda un moment, alors qu’il lui expliquait que demain ils allaient voir les avocats, que ça allait bien aller, lui rappelant e nom de ses avocats qui allait s’occuper de son cas, le petit avait peur, il était paniqué, il avait tellement peur que ses parents lui fassent du mal de nouveau ou encore à son papa. Il se laissa prendre quand il l’amena dans la chambre, un peu perdu à cause de la nouvelle. Il regardait son papa alors qu’il était dans ses bras, alors qu’il lui expliquait que tout allait bien aller, qu’il l’aimait plus que tout et pouvait comprendre ce qui lui était arrivé parce qu’il avait vécu la même chose. Nathaniel arriva à se calmer un peu grâce aux paroles de celui-ci.

« Moi aussi je t’aime papa. » dit-il alors qu’il avait sa tête contre la poitrine de son papa, écoutant la chanson qui le calmait. Il serrait de son bras valide le chandail de celui-ci. « J’ai peur papa… j’ai peur qu’ils me fassent mal ou à toi… promis hein tu vas rester avec moi tout le temps ? Ils vont pas pouvoir me faire de mal ? » Il laissa quelques larmes couler le long de ses joues à cause de la peur, à cause du stress, il se calma, c’était épuisant toutes ses émotions. Il restait dans ses bras et ferma les yeux pour se concentrer sur les paroles de celui-ci. « J’peux rester dans tes bras encore ? » Il avait besoin du réconfort de son père encore, il avait besoin de s’y sentir en sécurité. Il ouvrit les yeux et dit : « Ils vont arriver quand les avocats ? C’est quoi j’dois leur dire ? » Il avait peur de dire ce qui fallait pas, de pas dire les bonnes choses, de ne pas bien répondre aux questions.

J’étais toujours coucher sur mon matelas avec mon fils dans mes bras. Je lui caresse doucement les cheveux tout en lui chantonnant la chanson qui le calme. Je fais un grand sourire lorsqu’il me dit qu’il m’aime. Cette enfant, je l’aimais comme s’il était la chair de ma chair, le sang de mon sang. J’aimais ce petit homme comme s’il était de moi. Et pour moi, ça n’avait aucune importance pour moi. J’aimais cette enfant un point c’est tout. Il me dit alors qu’il a peur que ces vrai parent me fasse du mal et lui fasse du mal. Je lui caresse tendrement les cheveux.

-Je te promet mon cœur qu’ils ne nous feront jamais de mal ni à moi ni à toi. Et tu sais pourquoi ils ne te feront jamais de mal… Ils ne te feront pas de mal parce que tu ne sera jamais dans la même pièce qu’eux. On sera dans une pièce différente toi et moi. Ils ne nous veront pas et nous ne pourront pas les voir.

Je le serre un peu plus contre moi lorsque je sens qu’il serre mon t-shirt dans sa main qui est valide. Je hoche doucement de la tête lorsqu’il me demande s’il peut rester dans mes bras. Je continue de chantonner sa chanson tout en caressant sa tête.

-Oui, bien sur que tu peux rester dans mes bras mon cœur… Tu peux y rester aussi longtemps que tu en as besoin. Je serai là pour toi peut importe ce qui se passe… Aller, calme toi, tout va bien. Je suis là.

Il me demande alors quand vont arriver les avocats. Je préfère répondre à ses question pour qu’il puisse au moins savoir à quoi un peu s’attendre pour la journée de demain. Et j’espère que de répondre à ces question l’aidera à se calmer et à moins stresser pour ce qui arrivera.

-Ils arriveront demain juste après le diner. Tu dois simplement leur dire la vériter sur ce qui c’est passer. Ils vont te posé des questions facile que tu pourras répondre avec tes mots à toi.

Le petit était contre son papa, un peu stressé, mais il se détendait grâce à la chanson et parole de son papa, il était bien dans ses bras, il se sentait en sécurité. Il fut vraiment rassuré par les paroles de celui-ci. « D’accord, merci ! » Il était vraiment rassuré, il ne voulait plus jamais voir ses parents, pour lui son papa c’était Maksim et personne d’autres. Il resta contre lui, serrant un peu le t-shirt d son papa de sa main valide. Il eut un petit sourire.

« Ok papa ! » il ferma les yeux de nouveau, se calmant avant de poser des questions qui l’inquiétait un peu. Il restait dans les bras de celui-ci en écoutant ses réponses. Il était rassuré de savoir qu’il avait juste à répondre à des questions faciles et dire la vérité.

« Tu vas rester avec moi hein quand ils vont me poser des questions ? » C’était bien qu’il puisse répondre avec ses mots à lui, parce qu’il n’avait que quatre ans, donc c’était pas toujours évident, il connaissait pas les mots compliqués, il disait bobo à la place de blessure par exemple, surtout qu’il n’avait jamais été encourager à développer son langage, il savait pas lire du tout, parce qu’on lui avait jamais appris, bien que maintenant il avait quelqu’un pour lui apprendre et même chose pour l’écriture. Pour l’instant avec un de ses bras hors d’usage, son bras droit, il ne pouvait pas apprendre à écrire, vu qu’il était droitier, il tentait de dessiner parfois de son autre main, mais c’était plus difficile qu’avant.

Son papa lui avait parler d’aller au restaurant végétarien et il s demandait s’ils allaient toujours y aller. « Papa on va aller manger au resto comme t’a dit ? Mamie et papi vont venir ? » Il avait mis de côté cette histoire de demain, il préférait penser à autre chose surtout que son papa l’avait rassuré un peu par ses paroles et le fait qu’il allait toujours être là avec lui.

J’étais content que mon fils se sente rassurer. Je ne voulais pas le stresser plus qu’il ne l’était déjà et je savais que revoir ces parents, rencontrer des inconnus, parler de son histoire et se faire harceler par les médias allais être une grosse épreuve à traverser pour lui. Bref, je le gardais contre moi et j’étais content de l’avoir rassuré sans minimiser où lui mentir sur ce qu’il allait vivre. Je lui avais expliqué dans ses mots à lui et lui avait dit que je serais presque toujours avec lui. Nate me demande alors si je vais rester avec lui le temps que les avocats allaient lui posé des questions à la maison. Je hoche doucement de la tête en lui souriant.

-Oui, bien sûr que je vais rester avec toi. Et puis tu sais, ils vont me poser des questions à moi aussi. Et je vais aussi me faire poser des questions devant le juge. Papa va probablement aussi devoir parler de son histoire à lui aussi. Tu te souviens, je te l’avais déjà raconté lorsque tu as vu mes cicatrices dans mon dos à moi!!

Je caresse doucement ses cheveux tout en le serrant contre moi. Je savais que j’allais moi aussi me faire poser des questions diverse sur pourquoi j’avais abordé cette enfants, pourquoi j’avais voulu l’adopter, etc. Bref, comme d’importe quelle enfant, Nathaniel saute d’une émotion à l’autre avec une extraordinaire facilité. Il me demande alors si on peut aller au restaurant végétarien avec mes parents. Je lui décroche un grand sourire et je le dépose par terre.

-Oui, bien sûr qu’on peut y aller. Et je suis sûr que Mamie et Papi seront heureux de nous accompagner. Aller Vien, on va aller leur demander.

Je prends alors la main de Nate et je sors de ma chambre et je descends doucement les escaliers avec lui pour aller voir mes parents qui sont encore dans la cuisine. Chez nous, la cuisine était une pièce centrale et rassembleuse où on aimait se rassembler pour discuter. Bref, mes parents étaient assis ensemble et ils discutaient. Je laisse alors Nathaniel prendre les devants pour leur demander s’il voulait aller au restaurant avec nous.

Parler de ce qui allait arriver dans les prochains jours étaient un peu même très stressant et effrayant pour l’enfant. Parler de ce qu’il avait vécu avec des étrangers, peut-être voir ses parents, bien que Maksim allait tout faire pour qu’il ne les voit pas, il avait quand même un peu peur de les voir. Il fut par contre rassuré par les paroles de son papa et se serra contre lui.

« Oui j’me souviens, toi aussi tes parents t’ont fait du mal… je t’aime papa ! » Il se serra contre lui, il était bien confortable dans les bras de celui-ci, il se sentait en sécurité auprès de lui. Il pu se détendre et se sentir mieux.

Le petit restait un enfant, c’était normal qu’il change rapidement d’idée ou d’émotions c’est pourquoi, après avoir vécu un moment stressant, il parlait sans difficulté d’aller manger au restaurant. Il demanda si ses grands-parents pourraient venir avec eux, il se disait que ça pourrait être agréable, il avait avant demander s’ils pouvaient toujours y aller curieux d’essayer ce restaurant végétarien, il aimait beaucoup le fait qu’il n’y ait pas de viande au menu. Il eut un grand sourire et pris la main de son papa quand il le déposa au sol en disant qu’ils pouvaient y aller et que Mamie et Papi voudront sûrement les accompagner. « D’accord ! » Dit-il tout content d’aller demander à ses grands-parents s’ils voulaient aller manger au restaurant avec eux. Une fois arrivé dans la cuisine le petit alla vers ses grands-parents et demanda :

« On va aller manger au resto végé vous voulez venir avec nous ? S’il vous plaitttt ! » Il fit un grand sourire, il avait vraiment envie que ceux-ci les accompagne, il les aimait beaucoup ses grands-parents.

Il se laissa prendre par son Papi qui accepta bien sûr l’invitation de son petit fils, le petit étai souriant et ça semblait faire plaisir à tout le monde, bien que les prochaines journées il n’allait peut-être pas être aussi souriant. Il allait avoir besoin de beaucoup de soutien et d’amour pour passer au travers de ses épreuves.