Je lui tends ma fourchette afin qu'il goûte mon plat. Il m'annonce que Nathaniel est végétarien. Nathaniel, un garçon de quatre ans. Je tombe de haut et lui fais un speech pour lui expliquer mon point de vue sur la situation bien que je n'ai rien à contester, mais j'essaie de le raisonner. Bien sûr il me répond de la même façon que moi lorsque je me suis adressé à lui, c'est à dire de manière assez cinglante.


Mon but étant de vouloir l'aider, je suis vexé qu'il prenne mal ce que je lui ai dis alors je suis prêt à couper cours à la conversation en me levant mais je me rappelle que c'est à cause de mon refus de conversation que j'ai tout gâché avec Gabriel. Alors je reste à ma place et il ne remarque donc pas mon intention de la quitter. Il reprend son petit discours après mes excuses.


« Tu fais bien comme tu le sens, j'ai rien à dire de toute manière. »


C'est vrai ce que je lui dis. C'est son fils, je n'ai rien à dire la dessus. Il est le père, c'est à lui de l'élever selon sa vision de l'éducation et ce n'est pas parce que nous sommes en couple désormais que cela va changer quelque chose. Il se remet à manger son plat tout comme moi. Nous sommes dans un silence religieux et assez pesant pour moi mais je sais au fond que je dois me taire, c'est la meilleure chose à faire. Je ne veux ni me prendre la tête avec lui, ni paraître déplacé à lui dire ce qu'il doit faire ou non.

Nous avons alors notre conversation plutôt animé et cinglante sur le régime alimentaire de Nathaniel. Je lui répond du même ton qu'il a adopter avec moi. J'avais essayer de lui expliquer avec mon propre point de vue et avec mon expérience de la vie la raison pour laquel je laissais mon fils être végétarien. Je lui avais aussi expliquer que je ne laissais rien au hassard et que j'étais toujours en contact avec un medecin et une nutrionniste. À la fin de ma propre réponse, je le regarde et nous nous remettons à manger en silence chacun de notre côté. Je me rend alors compte que j'ai été vraiment brusque avec lui et que je lui en demande beaucoup trop alors que nous somme tout nouvellement un couple. Je ne voulais pas me disputer avec lui et je ne voulais pas devenir comme mes parents biologique soit plein de rancoeur et de rage envers tout le monde. Je depose ma fourchette et je prend une grande respiration. Je lève doucement les yeux vers lui, il regarde toujours son assiette dans le silence le plus complet. Je prend alors quelques secondes pour me lever, prendre doucement son bras dans ma main et je l'attirer contre moi avant de me rassoir sur ma chaise. Ainsi, il est assis sur mes genoux. Je me fou complètement que nos voisins de table nous regarde. J'ai besoin de le sentir contre moi, de briser l'espace qui nous sépare. J'ai besoin de lui. Je passe mes bras autour de son corps et je dépose ma tête contre son torse. Je dis entre deux respiration;

-Excuse-moi, j'ai agis comme un con. Je voulais pas être aussi brusque avec toi. Je sais que je t'en demande beaucoup alors qu'on commence tout juste à s'aimer toi et moi. Je... j'aurais pas dut t'en demander autant...J'vais surement trop vite avec toi... J'suis désolé. Te gêne pas pour me le dire...

Je le serre toujours contre moi comme s'il allait partir. Comme si j'allais le perdre pour toujours. Et j'ai peur de le perdre réellement. Je réalise alors que s'il a envie de partir, je ne peux pas le retenir, ainsi, je relâche un peu mes bras mais je les garde autour de lui. Une petite larme coule sur ma joue alors que ma tête est toujours sur son torse. Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours eut peur de perdre les gens que j'aime et cette peur était encore plus grande aujourd'hui alors que j'avais maintenant un homme que j'aimais et un fils qui m'aimais.

Tout à coup il dépose sa fourchette et respire profondément. Je continue de manger mon assiette sans lever les yeux vers lui, bien que je sente son regard sur moi. J'ai un peu de peine de m'engueuler après une petite heure de début de relation. C'est dans des moments comme ça que je suis fais pour être solitaire toute ma vie. Dès que je suis bien avec quelqu'un quelque chose fait que je m'engueule avec lui. Pourtant, Maksim et moi ne nous sommes jamais disputé avant aujourd'hui alors que ça fait déjà deux ans que l'on se connait. Ça me fait un petit pincement au cœur. J'ai déjà perdu Gabriel, je ne veux pas perdre Maksim même si je vois déjà comment tout ça va finir... Il faudrait peut-être mieux en rester là après tout, c'est ce qu'il y a de mieux pour lui même s'il en a pas encore conscience. Il se lève. Je n'ai eu besoin de rien dire, il a comprit tout seul surement que je n'était pas fait pour lui, qu'il mérite quelqu'un de mieux, qui saura le rendre heureux et s'occuper de Nathaniel. Il saisit mon bras, je relève la tête. Il me tire contre lui, dans ses bras puis se rassoit sur sa chaise. Je suis à califourchon sur lui. Il passe ses bras autour de mon corps et pose sa tête sur mon torse. Ça fait du bien ! Le sentir contre moi, me fait du bien. Je caresse ses cheveux et embrasse son crâne alors qu'il s'excuse.

"Ce n'est rien Maksim. Je t'apprécie tel que tu es, et, c'est vrai qu'on va un peu vite mais... Ça ne serait pas toi si ça ne se passait pas comme ça. Tu as beaucoup d'amour à me donner, je le sais et cette vitesse ne me dérange pas plus que cela au final car je te connais et t’apprécie comme ça."

Il me sert contre lui sans rien dire. Un moment de silence prend place, on reste dans cette position et cette étreinte quelques secondes puis il me relâche un peu. Je place mes mains de chaque côté de son visage pour relever sa tête vers moi. Je vois alors qu'il pleure.

"Eh... pourquoi tu te mets dans un état pareille ? Je suis là t'inquiète pas... Je ne veux pas que tu souffres à cause de moi, ou que tu pleures. Tu mérites tellement plus que ça..."

Je l'embrasse langoureusement puis me lève.

"Viens, on rentre à la maison... Une sortie n'était peut-être pas la bonne idée, il vaut mieux être juste nous deux ce soir, tu ne crois pas?"

Je lui souris en passant délicatement ma main sur sa joue. Je tiens à lui, je ne veux pas qu'il souffre par ma faute. Je n'en vaux vraiment pas la peine.

Je venais de rammener Zus contre moi. Il était assis à qualifourchon et j'avais les bras autour de son corps, ma tête contre son torse. Le sentir contre moi me faisait du bien. Ça appaissais la douleur que je ressentais toujours à l'interieur de moi depuis mon enfant. Ça calmais la douleur de la peur de le perdre. Ça me faisait du bien et ça me calmais de l'avoir contre moi comme ça. Je sens alors qu'il me caresse les cheveux et qu'il me donne un baiser sur le crâne. Je suis, sur le coup, un peu plus calme. Je lui demande pardon et j'écoute la reponse qu'il me donne. Je tressaille légèrement lorsqu'il me dit qu'effectivement nous allons un peu trop vite, mais je me calme alors qu'il continue. Je laisse un doux silence s'installer entre nous. Mais ce n'est pas un silence pessant. J'apprécie simplement ce qu'il a dit de moi. Personne n'avais jamais été aussi gentil et attentionner avec moi.

-...Je t'aime...

Je réalise alors que je le tien toujours aussi fort contre moi et que s'il veut s'en aller il ne le peut pas. Alors je relache un peu mon étreinte et il attrape mon visage entre ses mains. J'avais des larmes qui me coulais sur les joues tellement les émotions étaient aussi forte. La derniere fois que j'avais pleurer pour quelque chose comme ça, s'était à l'adoption de Nathaniel. Enfin bref, je le regarde et j'écoute ce qu'il me dit. Les larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse rien faire. Je le regarde alors dans les yeux alors que je ne comprend pas pourquoi il me dit que je mérite mieux que lui.

- J'ai toujours eut peur de perdre les gens que j'aimais...Après mon frère, ça m'a toujours été très dur de voir les gens que j'aimais partir. Quand Nate a eut son accident, j'ai eut peur qu'on me l'enlève... et maintenant, j'ai peur de te perdre pour une bêtise. Je t'aime et je ne veux pas te perdre...Et... je ne mérite pas mieux puisse que le mieu pour moi c'est toi!

Je répond a son baiser en faisant danser ma langue avec la sienne. J'aime cette homme que je n'ai jamais aimer au par avant et je serais près a tout accepter de lui. Je le vois donc se lever et je hoche la tête à ce qu'il me dit. Je lui offre un léger sourire et je me leve à mon tour.

-Oui, t'as raison... une soirer juste toi et moi à la maison se sera beaucoup mieux... Aller vien on rentre

Je sors mon portefeuille et je dépose un bon momtent d'argent sur la table pour couvrir le vin, le repas et notre départ précipiter. Je lui prend la main et nous sortons du restaurant .Je me dirige vers ma voiture et je monte côté conducteur. Mes larmes ont cesser de couler. Alors que je conduis, je dépose ma main sur sa cuisse. J'ai besoin de sentir son contact. Nous arrivons rapidement à la maison et je me gare dans l'entrer. J'entre dans la maison suivis de Zus et je ferme la porte derriere lui. Mon corps appelle le sien et je le plaque contre la porte avant de l'embrasser a pleine bouche. Je lui murmure à l'oreille.

-J'ai envie de toi!!!