« Je viens juste pour être la nounou en fait ? Ris-je. Non je plaisante, je sais que ça n’est pas le cas. »

Il m’embrasse à pleine bouche tandis que je parcours chaque parcelle de son corps et de son dos. Je sens quelque relief un peu comme des plaies longues et pas très épaisses. Je me doute que ce sont des cicatrices mais je ne dis rien pour ne pas le gêné. De toute manière il est comme il est, je l’ai toujours trouvé beau et bien foutu avec ses vêtements et désormais je peux enfin voir ce qu’ils cachaient. Je l’appuie un peu plus contre moi. J’ai besoin de sentir son corps au maximum pour être sûr que c’est réel et que ça n’est pas encore une de ses images obscènes qui me fait fantasmer ce moment. On continue de s’embrasser passionnément, intensément, dois-je ajouter amoureusement ? Je ne sais pas encore mais quelque chose nait entre nous je commence à le ressentir et lui aussi à mon avis. Pourtant, malgré ce moment idyllique, parfait, je le repousse car je veux être certain qu’il sait ce qu’il est en train de faire. Je ne veux pas revivre un troisième acte de « Zus And Gabriel », deux suffisent pour une tragédie. Sa réponse me rassure plus qu’il peut le savoir. Mais sans que je comprenne pourquoi, il s’éloigne de moi en se redressant après avoir embrassé le coin de mes lèvres. Je lui saisis la main et l’amène à s’asseoir sur mes cuisses. Mes mains parcourent encore et encore son fabuleux corps qui est plus ou moins à moi désormais.

« Si c’est ce que tu veux vraiment, alors je le veux aussi Trésor. »

Je souris en embrassant ses lèvres. Qui aurait pu prédire que cela arriverait ? Personne, je pense. Et encore moins moi en arrivant ici.

-Arrête… t’est pas que la nounou et tu le sais…

On en était alors venu au baiser, au repoussement et à l’explication. J’étais soulager qu’il soit content de ma réponse car je le pensais réellement. Je l’aimais, un point c’est tout et je voulais qu’il fasse partit de ma vie et je voulais qu’il fasse partit de la vie de mon fils. Je voulais une famille avec lui, enfin, former une famille. Après mes explications, je dépose un baiser sur le coin de ses lèvres et je me recule pour lui laisser le temps de tout assimiler. J’espérais simplement qu’il ne prendrait pas mal le fait que je me sois reculé un peu. Je voulais lui laisser l’espace qu’il avait besoin pour qu’il réalise que je n’étais pas Gabriel, que je ne lui ferais jamais de mal et que je l’aimais pour vrai.

-Oui, je le veux et je veux que tu le veuille aussi mon cœur!!!

Je l’embrasse à nouveau pour répondre à son baiser. Je passe alors mes doigts dans les passants de son jeans et je l’attire à nouveau vers moi. J’éprouve pour cet homme une envie plus que physique. Je veux que l’espace entre nous d’existe plus. Alors je le colle contre moi et je fais passer son t-shirt par-dessus sa tête pour le lui retirer. Je peux alors contempler ce corps qui me donne tellement envie depuis des semaines. Je colle mon front au sien et je lui agrippe un fesse en faisant danser ma langue à la sienne. Dès que le baiser se rompt de lui-même, je le regarde en souriant.

-Qui aurait cru… que deux mec hétéro, dont l’un deux à un gamin finirais ensemble!!! Alors, pour notre soirée entre pote qui n’est plus entre pote… qu’est-ce que tu dis de… sois rester ici tranquille tous les deux ou… de sortir manger, avec un film ou je sais pas…

Après le baiser et nos explications, Maksim semble soulagé pourtant, il se met un peu en retrait. Je ne veux pas qu'il s'éloigne au contraire je veux sentir son corps contre le mien. Je saisis donc sa main et viens le faire s'assoire sur mes cuisses. Il me dit qu'il me veut ce qui me fait sourire. "Viens là ! " Je passe mes bras autour de lui et le sers au maximum contre moi tout en l'embrassant langoureusement. Je sens les pulsation de son coeur à travers son torse. Il me sert encore plus à lui comme si j'allais m'échapper alors que je suis plus que bien ici avec lui, nos torses nu l'un contre l'autre puisqu'il m'a retiré mon t-shirt. Je sens la chaleur agréable de son merveilleux corps. Nos bouches sont inséparables, collées l'une à l'autre, nos langues se rencontrent, se cherchent et mènent une danse endiablée. Je me lève et le porte en enroulant ses jambes autour de ma taille. J'agrippe ses fesses et les sers tendrement. Je vois à son léger gémissement qu'il apprécie ce qui me fait sourire. Le baiser se rompt de lui-même et nous nous regardons avec passion, envie et tendresse, en souriant et gardant cette position. "Eh ! Je t'interdis de dire que je suis un gamin !" Dis-je en riant avant de l'embrasser de nouveau. Je me doute bien qu'il parle de lui, du moins je le présuppose or à mes yeux il est le plus mature de nous deux. Après peut-être n'était-ce qu'une vanne qui me visait ? Je ne sais pas mais je lui souris et l'embrasse une fois de plus chastement. "Okay pour le restaurant et le film " Amoureusement, je l'embrasse en le reposant à terre et me décollant à contre coeur de lui. "T'aurais pas vu mon t-shirt ? " Je cherche partout dans la pièce sans trouver le vêtement voulu. Et mon pull en laine gratte ma peau si je n'en ai pas.

Je me sens tout à coup attirer vers lui et je termine ma course sur ses genoux. Je lui décroche un grand sourire et je colle doucement mon front au sien. J’aime cette sensation d’être aimé pour ce que je suis et rien d’autre. Je sens la pression de son corps contre le mien et la chaleur monte en moi au point où mes joues commencent à rosir. Je pose ma tête contre lui et passe mea bras autour de son cou pour être encore plus près de lui que je ne le suis. Je réponds au baiser langoureux dont il me fait l’honneur avec autant d’ardeur et d’amour qu’il m’est possible de lui témoigner. Je prends place sur ses cuisses à califourchon pour avec accès plus aisément à son corps qui me fait tant envie. Je laisse ma langue et la sienne voguer au gré de nos désirs et je laisse doucement mes mains descendre le long de son torse que je caresse du bout des doigts. Combien de nuit ai-je rêvé à se corps sans me rendre compte à quelle point j’aimais cet homme.
Je me sens alors soulever dans les airs et je m’agrippe à son cou juste au cas où il m’échapperait. Je suis quand même lourd de muscle. Ces mains sur mes fesses me font frémir d’envie et si je m’écouterais, je l’emmènerais directement dans ma chambre ainsi, je pousse un léger gémissement de plaisir. Au lieu de ça, je colle ma bouche à la sienne pour un baiser des plus langoureux. On rompt tous les deux notre baiser et je viens coller mon front au sien en souriant. Je suis simplement heureux d’être avec lui là maintenant. Je ris doucement.

-On est tous les deux des gamins mon cœur…

Il accepte alors le restaurant et le cinéma ce qui me fait sourire. Je descends de ses bras et je me retourne pour aller vers son propre chandail. Je l’attrape du bout des doigts et je me retourne alors pour lui lancer au visage.

-Juste là!!!

Je me retourne à nouveau pour aller vers mon propre chandail qui était un peu plus loin que celui de Zus. Mon dos est alors complètement exposer au regard. Sur le coup, je n’ai pas pensé à me ‘’protéger’’ comme je le fais toujours. Je me penche et je ramasse mon t-shirt pour l’enfiler d’un coup. Je me retourne et je crois son regard. Je sais qu’il a vut mes cicatrices mais pour le moment, je n’ai pas le goût d’en parler car je veux que notre bonheur reste encore pour un moment. Je ne veux lui raconter tous les détails de mon passé et retrouver ces souvenirs que je veux simplement oublier. Je sais que je vais quand même lui raconter un jour mais pas pour le moment. J’enfile alors ma veste de cuir et je pose mes lunettes de soleil sur ma tête et j’attrape mon téléphone ainsi que mon portefeuille que je fourre dans ma poche arrière. Je le regarde en souriant.

-Tu viens?? On prend ma voiture!!

Maksim me tend mon t-shirt. Je l’enfile puis mets mon pull et prend ma veste et mon écharpe. Maks cherche le sien et se retourne ce qui me laisse voir son dos. Toutes ses cicatrices… Sans doutes autant de souffrances trop dures pour être remémorées alors je ne pose aucune question et me contente de m’approcher de lui et de déposer un baiser sur celle qu’il a sur l’omoplate pour lui prouver que je l’apprécie comme il est malgré ça. Après tout il n’a pas choisi de les avoir non plus à mon avis. Maks enfile vite son t-shirt et se retourne, croisant mon regard. Je lui souris et le prends dans mes bras en l’embrassant.

« Dépêche-toi j’ai faim ! »

Je lui tends sa veste en riant, il prend ses lunettes de soleil. Je vérifie n’avoir rien oublier, mon portefeuille est dans ma poche, mes clés de voiture aussi.

« J’arrive. »

On se dirige vers sa voiture et je monte du côté passager. Le trajet se fait avec une discussion banale comme avant et c’est tant mieux car je veux qu’on soit amis avant toute chose et ne tiens pas à parler de couple toute la soirée.

A table, nous prenons un apéritif. Je ne connais pas cet endroit mais Maksim semble bien le connaître, lui. Je regarde ce qu'il propose sur la carte et relève les yeux vers mon amant qui me dévore littéralement avec les siens.

"J'aime beaucoup lorsque tu me regardes avec ses yeux là. "

J'esquisse un sourire en coin. Il est tellement beau, je dois me forcer pour résister à lui sauter dessus, l'emmener au toilettes et faire ce qu'on a à faire ensemble. J'ai envie de l'entendre crier mon nom. Perdu dans mes pensées, il me ramène sur Terre.

"Je ne sais pas... Je pense prendre un steak bleu sauce Roquefort avec des pommes de terre sautées. Et toi ?"

Tout d’un coup, alors que je cherche mon t-shirt pour l’enfiler, je sens lèvre du jeune homme contre l’un de mes omoplates. Ce bisous, complètement inusité mais oh combien délicieux, m’arrache un frisson qui me parcours le corps du bas des reins jusqu’à la pointe des cheveux. Je me retourne après avoir enfilé mon t-shirt et je lui souris. Je me sers doucement contre lui et je réponds à son baiser avec tous les remerciements que je peux exprimer pour le baiser qu’il m’a prodigué. Je ris doucement à ce qu’il me dit et lui donne un petite tape sur les fesses.

-Aller, on y va… espèce de ventre sur patte.

On se dirige alors vers ma voiture une Audi A8 noir. Je prends place côté conducteur et je baisse mes lunettes de soleil sur mon nez. J’attache ma ceinture et je démarre la voiture. Comme à mon habitude, je regarde dans le rétroviseur pour regarder Nate qui pour l’une des rares fois, n’est pas dans son siège d’appoint. Ce geste me fait profondément sourire et je me retourne vers Zus pour voir s’il est bien installer. Nous discutons de tout et de rien pendant le trajet. Ça fait du bien de savoir que nous avons toujours se lien d’amis qui nous a d’abord unis l’un à l’autre.

Nous arrivons tranquillement tous les deux au restaurant. Ce restaurant en est un que ma mère m’avait fait connaitre quand j’étais adolescent. J’adorais ce restaurant aussi convivial que sophistiquer. Bref, j’entre avec Zus et on nous installe à une table dans un coin du restaurant. On prend un apéritif tous les deux ensemble et ensuite on prend le menu pour commander. Je l’observe alors qu’il observe son menu. Si je m’écoutant, je le ramènerais directement à la maison pour passer à la chambre et aller faire du sport de lit. Son commentaire me fait sourire de plus belle.

-Avec quels yeux?? Qu’est-ce que tu prends??

Je regarde à mon tour le menu et j’opte pour le plat que je prends toujours lorsque je viens ici. Je regarde doucement mon homme qui me dit ce qu’il veut et je hoche doucement la tête avec un grand sourire.

-Moi, ça va être un filet de bœuf avec une purée de panais et chou-fleur au champignon.

Le serveur vient prendre notre commande et je commande aussi une de leurs meilleures bouteilles de vin rouge qu’ils ont dans leur cave. Lorsqu’il revient avec la bouteille, je le teste et il nous sert alors deux coupes. Je lève mon vers et je regarde Zus en souriant.

-À toi, moi et notre famille…

Maksim me rend mon baiser et me frappe les fesses puis il me conduit à sa voiture. Je monte place passager et lui place conducteur évidemment. Je lance la conversation.

« Et du coup, t’as fait quoi ces dernières semaines ? »

Je le regarde en souriant, il est si sexy. Je pose ma main sur sa jambe et la lui caresse tendrement.

Nous arrivons dans un petit restaurant que je ne connais pas contrairement à lui. On s’installe à une table dans un coin tranquille où l’on peut être rien que nous deux. On prend un apéritif et on regarde la carte des menus. Il me regarde avec insistance alors que je lis la carte. Nos yeux se croisent, je souris et lui demande pourquoi il me regarde ainsi mais Monsieur décide de faire l’ignorant.

« Avec des yeux affamés ! »

Je ris et commence à mes perdre dans des pensées assez obscènes. Je lui dis ce que j’ai commandé et il me sourit amoureusement. Il est tellement sexy.

« Cool, tu me feras goûter ? »

Le serveur arrive pour prendre la commande en apportant l’apéritif et Maksim en profite pour prendre une bouteille de vin. Le serveur nous sert deux verres de celui que Maks a goûté. Lorsqu’il repart, mon homme lève son verre en me souriant et porte un toast.

« A nous. »

Je dis ses mots simples en trinquant puis buvant une gorgé de vin. Je me penche sur la table pour l’embrasser. J’ai envie d’être collé à son corps.

Nous sommes assis dans la voiture et il me demande ce que j’ai fait durant les dernières semaines. Je revois alors les dernières semaines défiler devant mes yeux et je pousse un petit soupire. Je garde malgré tous les yeux sur la route tout en me dirigeant dans les yeux.

-Oh… j’ai pris soin de Nate, on a passé plusieurs jours en cour de justice pour son procès contre ces parents. Des policiers sont même venu se stationner devant la maison pour s’assurer que des membres de la famille inconnue de viendrais pas pour le reprendre ou je ne sais pas. M’enfin, on a passé beaucoup de temps en cours de justice devant les avocats, les juges et les policiers. J’ai aussi passé beaucoup de temps à essayer d’éviter les journalistes et les médias. J’ai aussi passé mes examens. Et toi, tu as fait quoi??

Je pose doucement ma main par-dessus la sienne et je la caresse doucement de bout de mon pouce. Je continue de conduire en écoutant ce qu’il me dit et nous arrivons rapidement au restaurant. Je me gare devant le restaurant et nous descendons pour y entrer tous les deux. Je ne sais pas s’il a envie que je lui prenne la main en publique, alors, je m’en abstiens et je lui souris tendrement. Nous prenons place à une table et il me dit que je le regarde avec des yeux affamer ce qui me fait sourire de plus belle. Je le regarde non pas avec des yeux affamer, mais avec des yeux qui brule d’envie de lui. Je décide de jouer l’innocent et de simplement lui répondre…

-… Oh mais c’est simplement parce que j’ai faim moi!!!

Lorsqu’il me demande de lui faire goûter mon plat, je hoche doucement de la tête en souriant. Évidement que j’allais lui faire gouter. Et j’attendais qu’il me fasse gouter en retour évidement.
Je porte un toast à nous et à notre famille que nous allons former ensemble. Je sais qu’il n’est pas aisé d’élever un enfant qui n’est pas le n’autre, qui n’a pas eu un passé facile et qui a connue des choses beaucoup plus triste que le bonheur, mais je sais qu’il l’accepte et je lui en suis entièrement reconnaissant et c’est pour c’est raison que je suis tombé amoureux de lui. Il réponde à mon toast ce qui me fait sourire allégrement. Mais, il me surprend encore plus en se penchant par-dessus la table pour m’embrasser. Je réponds tendrement à son baiser et me rassois. Je prends une première gorgé de mon verre de vin et plusieurs minutes plus tard, le serveur arrive avec nos assiettes. Je le remercie et je regarde mon homme en souriant.

-Bon appétit mon cœur!!

Je prends un premier boucher de mon plat en fermant les yeux. J’avais oublié à quelle point le bœuf sa goutais bon. Je regarde alors Zus.

-Oh… au fait… profite en bien parce que lorsque tu serras à la maison avec Nate et moi, tu n’auras pas souvent l’occasion d’en manger… Nate est végétarien…

Je ris à son exclamation. « Si tu savais comme moi aussi… » Dis-je un sourire en coin. Il accepte sans condition de me faire goûter son plat, puis il porte un toast. Le terme de « famille » me fait un peu peur. Certes on commence à être ensemble, et ce depuis une ou deux heures, mais je ne me projette pas encore assez loin pour parler de fonder une famille à nous trois. Élever un enfant ce n’est pas chose facile lorsque l’on a que 22 ans… Je ne suis pas sûr d’être encore prêt pour cette épreuve bien que j’aime Nathaniel et que son histoire me met hors de moi. Mais est-ce que vouloir le protéger de tout ce qui aurait la potentialité de lui faire du mal est assez pour se conduire comme un « père » ? Ne sachant quoi répondre je dis une chose banale pour marquer notre début de couple.

Le serveur arrive avec nos assiettes. « Bon appétit à toi aussi. » Je coupe un morceau de viande et le mets dans ma bouche. Il fond sur ma langue et j’adore cela. Je prends un autre morceau puis tends ma fourchette vers Maksim pour qu’il y goûte aussi. Celui-ci me dit de profiter car Nate est végétarien, ce qui manque de m'étouffer et me met hors de moi intérieurement bien qu’extérieurement je me contienne.

« Comment ça « Nate est végétarien » ? Tu te rends compte de l’âge qu’il a ? Il est en pleine croissance Maks… Il a besoin des nutriments de la viande, du poisson, des légumes, tout. Il a assez souffert, il peine à prendre du poids, tu crois que c’est utile de lui rajouter des carences de fer ?... »

Je soupire. Je viens de manquer cruellement de tact mais je me suis contenu au maximum que je pouvais. « Excuse-moi, je suis désolé pour ce manque de tact… C’est juste que… je ne veux pas qu’il est de problème de nourriture. Lorsqu’il sera adolescent et qu’il veuille être végétarien d’accord, mais à son âge c’est trop tôt pour moi. Après, c’est ton fils… Ce n’est pas à moi de te dire comment l’éduquer… » Je reprends une bouché de mon plat en évitant son regard, gêné.

Je sais bien qu’élever l’enfant d’un autre n’est pas chose aisé. Mais je ne pensais pas qu’il puisse avoir aussi peur. Dans un sens, je peux comprendre car moi aussi j’ai eu peur au début. Je ne pensais pas pouvoir élever correctement un enfant après ce que j’ai moi-même vécue dans mon enfance. J’avais toujours peur de perdre patience et de le cogner comme je l’ai souvent vu lorsque j’étais jeune. J’avais peur de lui crier après, de l’injurier et de finir comme mon père. Ainsi, je comprenais le regarde que je pouvais lire dans les yeux de mon homme. J’avais donc décidé de ne rien rajouter. J’avais préféré ne pas le rendre encore plus apeurer et mal à l’aise qu’il ne l’était déjà. Et de plus, nous n’étions ensemble que depuis quelques heures. Je me rendais alors compte que je lui en demandais surement trop, pour notre relation naissance.

Je prends la fourchette qu’il me tend et je mets la fourchette dans ma bouche en mastiquant doucement ma bouché pour la savourer et en profiter. Je lui tends à nouveau sa fourchette avec un morceau de mon propre repas et je lui annonce que Nate est végétarien. Il explose alors et manque un peu de tact avec moi. Je dépose alors ma fourchette sur la table et pose les mains sur mes cuisses. J’attends qu’il termine son sermon avec patience. Je peux comprendre qu’il est inquiet et je sais qu’il n’avait pas voulu éclater aussi fort et qu’il avait essayé de se retenir. Je le regarde doucement dans les yeux avec un petit sourire aux coins des lèvres. Je le laisse terminer et je prends ensuite la parole avec un ton qui se veut doux et empreint de patience.

-Oui, Nate est végétarien. Oui, il n’a que 4 ans. Je te signale que ces mois qui l’élève. Oui, Zus, je sais qu’il est en pleine croissance. Oui, je sais qu’il a besoin de tous les nutriments nécessaire à sa croissance. Oui, je sais qu’il a beaucoup souffert et crois-moi, je peux le comprendre beaucoup mieux que quiconque dans ce restaurant. Oui, je sais qu’il peine à prendre du poids mais, il est sur la bonne voies. Et non, je ne lui rajoute pas une carence en fer.

Je marque une pause le temps qu’il assimile un peu ce que je suis en train de lui dire. Je le regarde doucement n’aillant pas perdu de mon sourire puisque j’ai déjà vécue cette crise avec notre avocat quelques semaines plutôt. Ainsi, je reprends.

-Je te pardonne ton manque de tact. Je sais que ce n’étais pas voulu et que tu t’es retenu. Et j’apprécie que tu te préoccupe autant de lui mais, je t’assure qu’il n’a et n’aura aucun problème au niveau de la nourriture. Au contraire, je lui fais découvrir et je lui sers beaucoup de chose que ce qu’il mangeait dans son ancienne famille. Et, je préfère qu’ils soient végétariens maintenant plutôt qu’il se force à manger de la viande alors qu’il déteste ça et qu’il vomisse à chaque repas. Et je t’assure, que son régime alimentaire est très équilibreur, qu’il ne manque de rien et qu’il mange tous les protéines dont il a besoin dans sa journée. Et en plus, on est en contact avec son pédiatre et une nutritionniste à tous les deux semaines pour s’assurer que tout va bien pour lui. Je t’assure… j’ai la situation bien en main.

Je lui souris à nouveau et remonte ma main pour prendre ma fourchette et recommencer à manger. Je prends une bouché de ma pièce de viande et je la mastique tranquillement. J’espère simplement qu’il ne m’a pas trouver trop radicale, tranchant et même arrogant dans ma réponse. Je voulais simplement le rassurer.