Nous avions tous les deux perdu nos moyens. Il n'était plus question de douceur. Chacun de nos gestes se faisaient plus brutaux les uns que les autres. Quelque part entre le premier joint et le quinzième verre, nous avions perdu toute décence et ni l'un ni l'autre ne s'en souciait. Il n'y avait jamais eu de gène entre Gabe et moi, on en avait maintenant la preuve officielle, absolument, aucune gène. De toute façon l'instant était beaucoup trop intense pour que mon cerveau n'ai le temps de se concentrer sur quelque chose d'autre et j'avais l'impression d'en perdre complètement la raison.
Les yeux de Gabriel me renvoyèrent alors cette impression que nous étions absolument sur la même longueur d'onde, ravivant une nouvelle vague de désir au creux de mon estomac. Sa lenteur m'avais achevé, je n'en pouvais plus, attendre qu'il retire ce préservatif était une torture. Je le sentis alors glisser en moi à nouveau, je cru mourir.
Gabriel accéléra alors ses mouvements de bassin à mon plus grand soulagement et alors que je m'agrippais désespérément à lui sans aucune tendresse je sentis ma jambe se soulever légèrement, la sensation m'arracha un nouveau grognement alors que mes dents s'enfonçait dans la lèvre inférieure de mon amis sans grand ménagement. Gabe passa sa main sur sa bouche, essuyant un filet de sang T’es un malade. Je souris. Il peut bien parler, il est tout aussi délicat que moi depuis tout à l'heure. « Arrête, ça t'excite... » J'ai à peine le temps de finir ma phrase qu'il revient à l'assaut de mes lèvres. Je tressaillis. Le rythme de ses coups de hanches est de plus en plus soutenu, chacun de ses mouvements me fait pousser des gémissements que je n'essai plus de retenir. J'ai le souffle court et par tous les moyens je tente d'approfondir ce contact. Brusquement j'ai l'impression qu'il fait une chaleur suffocante. Je garde les yeux rivés sur Gabe, me délectant de l'image qu'il me renvoyait.
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A Brunel U. depuis : 01/06/2015 Devoirs rendus : 2921 ≈ âge : 34
De manière générale, la délicatesse n’avait jamais vraiment fait partie de ce moment. Depuis le début, ils se mordaient, se laissaient des marques et cela ne risquait pas d’être différent maintenant. La morsure de Cole provoqua une vive douleur chez le brun, mais il n’en fit pas toute une histoire puisqu’il lui avait fait la même chose plusieurs minutes plus tôt, et il prit simplement le temps d’essuyer le filet de sang du dos de sa main. Gabriel lui fit simplement la remarque comme quoi il était malade, mais très franchement, cela ne le dérangeait pas outre mesure, bien au contraire… Il appréciait l’idée d’être marqué après un tel moment, cela lui rappellerait des souvenirs de cet instant durant quelques jours. Lui-même était sans doute un petit peu fou ou pas très sain d’esprit, mais au fond, ça ne serait une surprise pour personne.
Lorsque le blond reprit la parole pour lui dire que ça l’excitait, Gabriel ne répondit pas. À la place, il vint reprendre possession de ses lèvres, laissant sa langue jouer contre la sienne alors que son bassin s’activait toujours un peu plus vite. Il donnait des coups de reins beaucoup plus puissantes et intenses, et son souffle marqué prouvait l’intensité des efforts qu’il fournissait. Les gémissements de son pote lui donnaient toujours envie d’en entendre plus, et il voulait absolument le mener jusqu’au plaisir. Gabriel lâcha finalement ses lèvres, non sans y avoir glissé le bout de la langue sur celle du bas, et il se redressa en souriant légèrement, lançant un regard à Cole.
Le brun se retrouva avec le buste relevé, et cela lui permettait de rendre ses coups de hanches plus rapides encore. Il tenait à présent Cole par les hanches, ses doigts s’enfonçaient dans sa peau tant il s’y accrochait, tant il mettait toute son énergie à lui faire prendre son pied grâce à ses coups de reins. Lui-même avait de plus en plus de mal à se contenir. Son souffle se faisait plus court, sa respiration plus difficile, son cœur semblait battre à tout rompre dans sa cage thoracique, lui donnait l’impression qu’il allait se faire la malle à tout moment. Il n’y a que son cerveau qui avait décroché depuis longtemps et qui n’était plus que focalisé sur le plaisir qu’il était en train de prendre. Des râles quittaient ses lèvres, mêlés aux soupires qu’il ne retenait même pas tant ça aurait été impossible de le faire.
La cadences des coups de bassin de Gabe sont un peu plus soutenu, le plaisir est démentiel, mais j'en veux plus, plus vite, plus forte. Je cherche avidement le contact de sa peau contre la mienne, toujours un peu plus intimement. La morsure que je lui inflige laisse alors une trace de sang, je souris, à mon tour de lui exprimer la violente envie qui me torture.
Gabriel m'embrasse une nouvelle fois, je sens sa langue caresser ma lèvres inférieur avec douceur et se redresse. La nouvelle inclinaison et le rythme accru de ses mouvements de bassin me coupa le souffle l'espace d'un instant pour laisser place à une respiration saccadée et des gémissements, le fréquence et la sensation devenaient insoutenables. Tout mon corps était en ébullition et chaque coup de hanche de Gabe rendait la sensation un peu plus agréable. L'excitation avait atteint pour moi son paroxysme alors que je sentis une sensation brûlante jaillir en bois, d'une main je m'accroche à un des bras de Gabriel alors que ma main vient se poser sur mon propre membre gonflé pour décupler les sensations de cet orgasme que je ne pouvais plus retenir.
Un râle m'échappe, puis un nouveau alors que je jette la tête en arrière complètement focalisé sur le plaisir foudroyant qui fit alors vibrer chaque parcelle de mon corps, j'étouffe un dernier gémissement alors que j'ouvre les yeux pour retrouver le regard de mon pote. Je tente de retrouver mon souffle. « Oh putain... » Mon rythme cardiaque bat des records, et j'ai du mal à reprendre mon souffle. Je suis ahuri par ce qui vient de ce passer et j'ai l'impression de ne jamais avoir prit autant de plaisir avec un type. Mon corps entier frémis encore de ses sensations fortes.
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Les minutes s’écoulaient, et le rythme de Gabriel ne faiblissait pas. Il donnait des coups de reins toujours aussi rapides, avec cette même intensité, et seuls les soupires qui quittaient ses lèvres se faisaient plus nombreux, comme sa respiration qui se faisait bien plus difficile que lors des premières minutes. Il avait l’impression de n’avoir jamais rien ressenti de tel. Il se mordit la lèvre, oubliant complètement qu’elle était déjà bien amochée, et seule petite pique de douleur le lui rappela, mais il s’en moqua complètement. Ce n’était pas le plus important. Et en comparaison du plaisir qu’il était en train de prendre, cette petite douleur ne représentait absolument rien.
Son regard planté dans celui de Cole, il vit son pote perdre complètement le contrôle et il eut un mince sourire en coin lorsque le plaisir l’emporta aussi violemment et brusquement. Gabriel ne s’arrêta pas pour autant, prolongeant ainsi l’orgasme jusqu’à son maximum. Il ne ratait rien non plus des réactions du blond, se délectant de chaque expression de son visage qui lui apparaissait. Dans le fond, c’était ça le plus intime : être témoin direct des expressions qui se dessinaient et déformaient ses traits. Et cela l’alluma encore plus qu’il ne l’était déjà. C’était clairement de la folie pure.
Le jeune polonais donna encore quelques coups de reins avant de rejoindre Cole dans l’orgasme. Ses doigts se crispèrent contre sa peau et il ferma les yeux en laissant échapper plusieurs râles. Il ressentait chaque sensation comme si c’était la première fois que ça lui arrivait. Ça avait quelque chose de très grisant. Il finit par rouvrir les yeux, les lèvres entrouvertes de sorte à mieux respirer alors que son cœur battait toujours aussi rapidement dans sa cage thoracique. Bordel, c’en était presque douloureux. Il retrouva le regard de Cole, et il eut un petit sourire alors que ses doigts relâchaient la pression contre sa taille. « Ouais, putain… » Souffla difficilement Gabriel. Il n’y avait pas grand-chose d’autre à dire, et de toute manière, il aurait bien eu du mal à faire de longues phrases.
Il se laissa à moitié retomber sur son pote, prenant quand même appui d’un bras sur le côté, histoire que tout son poids ne lui tombe pas dessus et il posa sa tête contre son épaule, le temps de reprendre son souffle.
Le rythme de Gabriel n'avait pas faiblit, bien au contraire, depuis quelques minutes déjà il maintenait une cadence que je ne parvenais plus à suivre. L'orgasme, violent, vient alors me rattraper assez rapidement, secouant mon corps de spasmes qui partent de mon bas ventre et viennent résonner dans tout mon corps. Se plaisir indescriptible m'arrache alors quelques râles impossible à contenir. La dernière chose que je vois avant de fermer les yeux est le regard de mon pote qui observe la scène. Léger sourire en coin, ce regard qu'il me lance, le fait qu'il ne ralentisse pas la cadence, qu'il continu ses mouvements alors que je perd pied me rend complètement fou et il prolonge mon bonheur quelques secondes encore, je n'en reviens pas, mon corps est parcourus de tremblements.
Rapidement, je sens Gabriel se laisser aller au plaisir à son tour alors que ses doigts s'accrochent à ma peau sans grande délicatesse. Puis il se penche sur moi, sa tête posée sur mon épaule. Nos souffles étaient courts et nous avions du mal à reprendre notre respiration. Ouais, putain… Je laisse échapper un bruit qui ressemble à un rire. Ce mot voulait tout dire et rien à la fois, mais on semble parfaitement d'accord sur ce qui vient de se passer, c'était de la folie. Je soupire, tente de reprendre un rythme cardiaque et une respiration normale, mais c'est loin d'être gagné. Mes mains quittent le corps de Gabriel et s'étendent de chaque côté du lit. J'ai incroyablement chaud.
Entre deux souffles, je reprend alors difficilement la parole « Mec j'ai l'impression de pas avoir baisé comme ça depuis des années... » Je ris un peu. Effectivement alors que les pulsations de mon cœur ralentissent petit à petit, les yeux rivés sur le plafond, pensif, j'avais l'impression de ne jamais avoir ressentit quelque chose de tel.
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La respiration difficile, Gabriel essayait de reprendre ses esprits après ce moment, mais ce n’était pas franchement évident. Il était encore complètement dans le truc, son cœur battait beaucoup trop vite et il avait l’impression d’être dans un sauna tellement il semblait faire trop chaud dans la chambre. Son corps reposait à moitié sur celui de Cole, et cela n’aidait sans doute pas à ce qu’ils aient moins chaud, mais il n’avait pas franchement le courage de faire un mouvement supplémentaire. Pas de suite, en tous les cas. Il se sentait incapable de dire quoique ce soit et le manque de souffle jouait beaucoup là-dessus. De toute manière, il n’avait pas grand-chose à dire si ce n’est quelques phrases toutes aussi salaces les unes que les autres.
Il ferme un instant les yeux, se concentrant sur sa respiration autant que possible, et au fil des secondes, ça semblait aller mieux. Il avait moins l’impression d’avoir couru un marathon comme un fou furieux. Il eut malgré tout un rire lorsque Cole reprit la parole et hocha la tête, l’air de dire qu’il captait parfaitement ce qu’il voulait dire. « C’est parce que tu m’attendais ça… » Souffla-t-il dans un nouveau rire. Ouais, la modestie ne connaissait pas franchement le jeune polonais, mais ça n’avait pas la moindre importance. Personne ne s’attendait à ce qu’il soit soudainement modeste. « Nan mais sérieux, j’comprends très bien. » Lui-même n’avait pas ressenti cela depuis longtemps avec un mec. C’était complètement fou.
Il se décala finalement de quelques centimètres, laissant simplement son bras posé lâchement en plein milieu du torse de Cole. Il n’avait plus le courage de faire un autre mouvement et rien qu’à l’idée de bouger son bras, il se sentait complètement mort. « J’suis tellement HS mec… » Ajouta-t-il dans un petit rire. Il faut dire que tout ce qu’il avait ingéré n’aidait pas franchement. Certains effets commençaient à disparaître, et la fatigue le gagnait toujours à ce moment là. « Tu m’a achevé. » Mais cela ne le dérangeait pas outre mesure. Vraiment pas même. Ça lui plairait bien d’être KO ainsi tous les jours.
Tous les deux allongés l'un sur l'autre nous tentions de reprendre notre souffle du mieux possible mais ce n'était pas partie gagnée. Il faisait excessivement chaud et maintenant que je commençais à reprendre une respiration un peu plus contrôlé je me rendais compte à quel point nous avions transpiré. J'ai du mal à comprendre ce qui vient de se produire, comme si tout cela avait été beaucoup trop naturel, comme si ce n'était pas la première fois. Je fais part de mon ressentit à Gabriel.
C’est parce que tu m’attendais ça… Je me joins à son rire à ces mots. Même après une expérience aussi intime on arrivait à plaisanter comme si de rien était, comme si ce qui venait de se passer était tout à fait normal. « Ouais j'crois que c'est ça. J'vois pas d'autre explication... » Je prend une profonde inspiration et expire le plus d'air possible histoire de permettre à mon cœur de retrouver un rythme normal. Gabriel ajoute tout de même qu'il voit très bien ce que je veux dire. Étrangement cela me rassure un peu. Au moins nous étions, une fois de plus sur la même longueur d'onde.
Mon pote se décale alors sur le côté mais son bras reste posé en travers de mon torse sans que je n'y porte une réelle attention. Il m'annonce qu'il est complètement KO, je laisse échapper un autre rire, tournant légèrement la tête pour le regarder. « M'en parle pas, j'crois que j'vais jamais aussi bien dormir que cette nuit! » Je me redresse alors en prenant appui sur mes coudes. Je ressens une soudaine envie d'aller me laver histoire de me rafraîchir un peu. J'ai eu beaucoup trop chaud. « J'crois qu'une douche s'impose... » Je me lève avec difficulté comme si j'avais prit cinquante ans de plus et en poussant un soupir complètement exagérer avant de me retrouver sur mes pieds. Puis je commence à faire le tour de l'appartement en ramassant mes fringues qui traînaient un peu partout. J'en profite pour récupérer celles de Gabriel. Quand je repasse devant sa chambre je les lui lance et alors que je me dirige vers la salle de bain je cris par dessus mon épaule « Tu sais où me trouver si y'a besoin! » Encore entièrement nu, je commence à faire couler l'eau chaude et je m'engouffre directement sous la douche en poussant un grand soupir. Cela suffit à me détendre complètement, comme si je ne l'étais pas déjà suffisamment! Je me savonne en vitesse et reste un long moment sous le jet bouillant. Je finis par sortir en entourant une serviette autour de mes hanches. Je me plante devant le miroir et je ne peux m'empêcher de rire quand je repense à ce qui vient de se passer.
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Une douche. Ouais, ça semblait être une très bonne idée, mais pour le moment, Gabriel n’avait pas la moindre envie de faire un pas en dehors de la chambre, et il se sentait trop bien là. La fatigue lui tombait brusquement dessus, mais il ne se sentait pourtant pas sur le point de dormir. C’est surtout les effets des drogues qui retombaient doucement et il n’aimait pas franchement ces moments où il refaisait surface dans la réalité. Il poussa alors un long soupire en voyant Cole se relever. Sans aucune gêne, ses yeux s’attardèrent sur son corps et il le vit ensuite disparaître de la chambre. Le jeune polonais ferma les yeux et respira calmement durant quelques secondes, jusqu’à ce que tout redevienne normal et qu’il ne sente plus son cœur battre trop rapidement dans sa cage thoracique.
En ouvrant les yeux, il se prit quelques vêtements sur le corps et eut un petit rire à la remarque de Cole. Ouais, il connaissait parfaitement le chemin, aucun problème là-dessus. Lui aussi avait clairement besoin d’une douche, mais il prit son temps et lorsqu’il eut enfin le courage de s’y rendre, son pote en était déjà sorti et squattait devant le miroir. « Quoi ? Tu t’admire ? » Demanda-t-il en affichant un mince sourire en coin. Il pouvait bien se le permettre. Il était bien foutu. D’ailleurs, Gabe en profita pour se regarder quelques secondes et il se rapprocha brusquement du miroir en voyant les quelques marques sur son corps. « OH PUTAIN DE MERDE. C’EST QUOI CE BORDEL ? » Hurla-t-il sans ménagement, avant de se rendre compte que ce n’était pas une bonne idée parce que ça donnait bien mal au crâne.
Il avait quelques blessures sur le torse, à cause des morceaux de verres, mais pas que. Il y avait aussi des traces de morsures qui prenaient une teinte assez violacée et en se penchant un peu plus, il prit conscience de sa lèvre blessée. « Mais t’as vu ce que tu m’as fait ?! » Demanda-t-il en jetant un regard à son pote dans le reflet du miroir. D’accord, il se fichait un peu de lui parce qu’en y regardant de plus près, Cole aussi avait quelques marques de morsures. « La vache… Pourquoi j’me suis jeté sur ces morceaux de verres ? » Gabe arqua un sourcil sans comprendre. Il ne se souvenait plus trop de comment il s’était fait ça… Il se souvenait bien des morceaux de verres, ça ouais, du fait qu’il était allongé dessus, mais le reste devenait clairement bien trop flou pour lui.
Quoi? tu t'admires Je sursaute légèrement au son de sa voix. Perdu dans mes pensées je ne l'avais pas entendu entrer. Après coup je ris légèrement à cette réflexion et me débarrasse ce ma serviette pour enfiler un boxer. C'est alors que Gabriel, maintenant devant le miroir à mes côtés pousse un hurlement. Je hausse les sourcils et pose le regard sur lui afin de voir ce qui provoque une telle réaction chez lui. Je comprend alors bien vite et pince légèrement les lèvres en haussant les épaules. « Eh ouais mec, on a pas fait les choses à moitié... » Il s'exclame alors de la marque qu'il a sur la lèvres, des bouts de verre et des traces de dents qui parsème son corps. Moi je me suis débarrassé du verre sous la douche, mais j'ai encore des marques de morsures et quelques rougeurs un peu partout sur le corps.
Je me retourne et et me met derrière lui pour retirer quelques morceaux de verre dans le dos du jeune homme. Pourquoi ils s'étaient jeté dans ces débris? « La question c'est plutôt pourquoi on a balancé une bouteille par terre sans la ramasser... » Je souris légèrement, profitant encore un instant de la vue du corps de Gabriel. Je retire encore quelques morceaux, sans trop de délicatesse, puis, je lui glisse à l'oreille « Rince un bon coup ça partira... » , la proximité de son corps me remémore alors les derniers instant et comme dans une pulsion, sans crier gare j'attrape ses cheveux d'une main et tire sa tête vers l'arrière brusquement. Je lui vole un baiser intense qui ne dure qu'un bref instant et je quitte les lieux en lançant par dessus mon épaule. « à plus... » Je sors de la salle de bain et d'un pas traînant je me dirige vers mon lit sur le quel je me laisse lourdement tomber. Je soupire, essayant de refaire le point sur ce qu'il venait de se passer. Je ne me sentais ni mal, ni bien, mais l'indifférence n'était pas non plus le terme de mise. Je venais de passer un putain de bon moment. J'en était encore presque étonné. Je passe mes mains sur mon visage, j'entend l'eau de la douche couler, puis s'arrêter, et couler à nouveau, je me concentre sur ce bruit et commence à m'assoupir légèrement mais je sens ma tête qui tourne alors que je ferme les yeux. J'avais un peu poussé sur l'alcool ce soir...