Prendre des cours de secourismes, ça ne semblait pas être une mauvaise idée. Cela nous sauverait peut-être la vie un jour ou l'autre. Si j'avais trouvé la solution pour éviter le système de santé jusqu'à la fin de mes jours, ce serait parfait. Je déteste les hôpitaux, les médecins tout ça... plus je me tiens loin d'eux, mieux je me porte. Jusqu'à présent on s'en sort plutôt bien, mais on était pas à l'abris d'un accident beaucoup plus grave un jour. Gabe qui se casse la gueule du comptoir et qui se fait une commotion cérébrale par exemple, tout à fait envisageable. Cette pensée me fait sourire, imaginant la scène.
Brusquement l'ambiance prend une toute autre tournure, alors que je m'applique à retirer un à un les débris de verres incrustés sur le torse de mon ami, il me somme d'arrêter car je risque de l'exciter, malheureusement ses paroles ont l'effet inverse et me déstabilise. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'il me sert des plaisanteries similaires et je sais en rire d'habitude. On était toujours en train de déconner avec ses choses, mais cette fois si, vu l'état dans le quel nous sommes, quelque chose fait tilt dans mon cerveau et je me dis sans trop réfléchir : ouais, pourquoi pas? Alors je me penche vers Gabe et l'embrasse de façon presque mécanique. Je le nargue un peu en allant jouer avec l'élastique de son boxer. Sur le coup je ne suis pas certain que ça l'amuse, puis je le vois se détendre un peu.
Je me lève et l'invite à se redresser également en lui tendant la main. Il m'assure qu'il est un meilleur coup que la voisine. Je me permet de rire. « J'en suis sur. » Tous les coups d'un soir qu'il se ramenait en témoignaient généralement par les cris qu'ils poussaient dans la chambre à côté. Je le regarde un moment en souriant, c'est de la provocation. Je le regarde aller se faire une nouvelle rail de coke en silence. Gabriel éclate de rire. J'hausse un sourcil et le regarde revenir vers moi avec une attitude tout autre. Je me mors la lèvre. Bon alors comme ça, je t’excite avec des mots… J'hausse les épaules. Je l'observe, alors qu'il s'approche de moi, sans trop comprendre pourquoi, je sens mon rythme cardiaque passer à la vitesse supérieure, y'a pas de doute, il m'excite avec des mots, par la simple manière dont il me regarde. Qu'a-t-il comme idée derrière la tête? Je peux aussi le faire sans parler, tu sais… Je laisse échapper un léger rire.
On se tient face à face, il tend la main et vient la poser sur mon torse. C'est mon corps entier qui se crispe à ce contact comme si on ne m'avait jamais touché. Je frissonne. « Sans blague... » Je n'en doute pas une seconde, j'en suis même persuadé. Gabriel n'a pas besoin de venter ses talents, tout le monde sait ce qu'il vaut, surtout moi. Je sens ses doigts retracer la ligne de mes tatouages, j'ai l'impression que ma peau tente de se dérober à ce contact qui me semble presque brûlant. Puis je sens sa main, descendre encore, jusqu'à ma ceinture. Réflexe, j'essai de le retenir en saisissant brusquement son poignet. Je le regarde puis le relâche doucement. Je l'ai cherché, faut que j'assume maintenant. Ca a quelque chose de grisant. Tu m’en dois un. Avant même que je n'ai le temps de répondre quoi que se soit, je sens ses lèvres contre les miennes. Beaucoup plus entreprenant que tout à l'heure. Ce baiser me clou par terre.
Instinctivement, dès l'instant ou Gabriel s'éloigne je passe une main derrière sa nuque et vient l'embrasser à nouveau, bien plus explicitement. Il a réveillé en moi une envie incontrôlable. J’agrippe fermement la boucle de la ceinture du jeune Polonais et tire légèrement dessus avec envie alors que nos lèvres échange un baiser plein de sous entendu. Je prend un peu de recul, le regarde, souris légèrement. Je suis partagé entre un désir brûlant et un espèce de malaise étrange. Pourquoi ça arrive maintenant? Pourquoi pas avant? Et pourquoi pas jamais? Je n'avais jamais ressentis un truc pareil pour Gabriel, du moins je ne m'étais jamais posé la question. « C'est vrai que c'est beaucoup plus sympa quand tu parles pas...» Je ris doucement, même dans une telle situation j'arrive quand même à plaisanter avec lui de façon complètement détachée.
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A Brunel U. depuis : 01/06/2015 Devoirs rendus : 2921 ≈ âge : 34
Une nouvelle ligne de cocaïne dans le nez, et voilà qu’il se sentait de nouveau d’attaque, et prêt à rendre Cole complètement dingue. Dès que le jeune polonais avait une idée en tête, il était impossible de lui faire entendre raison. Mais en même temps, son pote l’avait bien cherché et c’était à charge de revanche ! Aussi, le jeune homme ne perdit pas de temps, et dans une attitude bien plus séductrice que tout à l’heure, il revint vers lui, lui lâchant quelques mots. Il l’excitait oui. Il en avait eu la confirmation quelques instants plutôt, mais cela lui faisait toujours plaisir de s’en rendre un peu plus compte. Après tout, c’était gratifiant pour lui de savoir qu’il faisait aussi de l’effet à son pote avec lequel il vivait depuis pas mal de temps maintenant. Il en rajouta une couche, petite provocation supplémentaire, mais fait pas moins vrai pour autant. Il pouvait parfaitement rendre fou n’importe quel mec (ou n’importe quelle femme) rien qu’avec des gestes et son attitude le prouvait largement.
Il glissa alors lentement sa main sur le torse tatoué de son ami, retraçant les lignes de quelques dessins, appréciant la vue, par la même occasion. Il aimait ça, les dessins sur sa peau et le fait qu’il frissonne sous ses doigts. Un sourire en coin supplémentaire au coin des lèvres, il continua son exploration, glissant toujours un peu plus sa main vers le bas, jusqu’à la ceinture de son jeans. Cole lui prit alors brusquement le poignet, l’arrêtant dans sa course avant de le relâcher. Gabriel arqua un sourcil en le regardant, mais n’en tient pas rigueur pour autant puisque quelques secondes plus tard, ses lèvres se retrouvèrent contre les siennes. Un baiser bien moins chaste que celui de tout à l’heure, et qui exprimait sans doute des envies qui n’avaient jamais été avouées jusque là.
L’échange dura quelques secondes à peine, et il recula ensuite son visage, mais la main de Cole dans sa nuque l’empêcha d’en faire plus et lorsque ses lèvres se retrouvèrent de nouveau contre les siennes, il eut un petit sourire presque victorieux. Il sentit sa main sur la boucle de sa ceinture, et il posa la sienne contre sa taille. Qu’étaient-ils en train de faire exactement ? Gabriel n’en savait fichtrement rien et franchement, il ne se posait jamais de question lorsque des choses comme celles-ci se produisaient. Il vivait l’instant sans trop se faire de soucis. « La ferme. » Souffla-t-il dans un petit rire, comme si tout cela était complètement normal. Et dans le fond, ça l’était un peu non ? Il n’en savait trop rien. Mais ça se passait plutôt bien.
« Tu aimes quand j’parle. » Ajouta le jeune polonais en lançant un regard plein de sous-entendus. « Surtout quand j’dis des cochonneries qui t’font de l’effet. » Il eut un nouveau rire en glissant de nouveau ses mains contre son corps, s’attaquant à la boucle de sa ceinture, le regardant droit dans les yeux. « Mais… J’sais aussi faire plein d’autres trucs avec ma bouche t’sais ? » Non, il n’ira pas lui faire un dessin, rien qu’à la manière de le regarder, sans nul doute que Cole aura comprit l’allusion clairement perverse de Gabriel et son sourire en coin le confirmait plus que bien.
Il y avait quelque chose d’envoûtant dans la manière qu'avait Gabriel de me regarder, de me toucher. J'avais l'impression d'être une de ses proies, sans aucune échappatoire. Quelque part, je n'avais pas la moindre envie du monde de fuir, mais même si je l'avais voulu je n'étais pas certain d'en être capable. Sa main qui glisse le long de mon torse ressemble à une espèce de torture. Ma conscience vient se manifester l'espace d'un instant, ce demandant si je ne fais pas une connerie, je saisis le poignet de mon ami à ce moment là mais je me ravise rapidement quand Gabriel m'adresse un regard surpris. Eh puis merde, on fait rien de mal après tout. Du moins rien de pire que tout ce qu'on a pu faire avant d'en arriver là. Nos lèvres se retrouvent pour un baiser beaucoup plus intense que le premier.
Alors que je m'accroche presque à lui pour l'embrasser à nouveau avec envie, je sens un sourire qui s'étire sur ses lèvres. Sans réfléchir je prend sa lèvre inférieure entre mes dents, la mordille doucement, avec envie et je l'embrasse à nouveau avec intensité, comme si ma vie en dépendait. Ca y est, il a réussi à me faire perdre la tête, aucun retour en arrière possible. Son autre main se pose sur ma taille. La mienne trouve ses fesses, je m'y agrippe de manière plutôt explicite. Chaque contact de sa peau contre la mienne m'arrache plutôt des tremblements que des frissons comme si c'était la première fois que l'on me touchait... Ce n'est pas la première fois que je fais un truc pareil pourtant, que se soit avec une femme ou un homme. Est-ce le fait que se soit Gabe? Que nous nous connaissions si bien? Je n'ai pas envie de me poser la question.
La ferme. Cette phrase et sa façon de la prononcer m'excite encore plus, il m'arrache un sourire. Je m'exécute et n'ajoute rien. Je suis surpris de l'aisance de Gabriel il semble se poser encore moins de question que moi. Cela suffit à me décontracter complètement, comme si plus rien n'existait autour. Alors que ses deux mains s'affèrent sur la boucle de ma ceinture, je les regarde un moment comme fasciné, me demandant s'il s'apprête vraiment à faire ce à quoi il fait allusion. Je relève les yeux vers lui. Il ose venter ses talents buccaux sans gène. Cela m'arrache un petit rire. Je lui répond d'une voix à peine audible. « Ouais j'sais que tu sais t'envoyer plein de fleurs et dire un paquet de trucs plus bandants les uns que les autres avec ta bouche... » Je marque une pause.
« Pour le reste, j'suis comme saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois. » Etais-je en train de douter de ses capacités? Pas du tout, il n'avait plus rien à me prouver. J'étais déjà convaincu, mais j'avais bien envie de vérifier, au point ou on en était. J'avais arrêté depuis quelques minutes de me demander ce qu'il était en train de se passer, me contentant de répondre à chacun de mes désirs et chacune de mes pulsions. Je le laisse détacher la boucle de ma ceinture. La façon qu'il a de me regarder provoque une sensation de brûlure au creux de mon estomac. S'en est presque douloureux. S'en est presque malsain. J'avance vers lui, je viens poser mes lèvres sur l'os de sa clavicule. Je laisse ma langue courir sur sa peau, je mord la peau de son cou, et arrive jusqu'à son oreille ou je susurre sur le ton de la provocation. « Mais je t'en pris, montre moi... »
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En si peu de temps, l’atmosphère avait changée et autant dire que cela ne déplaisait pas le moins du monde à Gabriel qui adorait lorsque les choses changeaient de cette manière, si brusquement, sans que rien ne soit réellement calculé. Il y a encore quelques minutes ils étaient tranquillement sur le sol du salon, et voilà qu’à présent, ils étaient en face l’un de l’autre, et leurs lèvres jouaient ensemble le plus naturellement du monde. C’était grisant de se rendre compte de l’effet qu’il faisait aux autres, et encore plus aux personnes proches de lui. Non pas qu’il ait pensé un jour qu’elles pouvaient être insensibles à son charme, mais disons que beaucoup préféraient ne pas tomber dans le piège puisque d’autres le regrettaient amèrement quelques heures plus tard, comme s’ils s’étaient envoyé en l’air avec le diable en personne. Alors que franchement, il n’offrait rien de plus à ces gens que la meilleure baise de leurs vies. À la limite, ils devraient tous lui dire merci, mais qu’importe.
Gabriel se concentra sur les gestes de Cole, et il laissa échapper un soupire lorsqu’il le sentit mordiller sa lèvre. Oui, il était particulièrement friand de ces petites choses là, des morsures, des griffures même parfois. Il adorait ces marques qui prouvaient l’intensité de l’acte. Il glissa alors sa main contre sa taille, l’autre restant contre son torse pendant que celle de son pote se faufilait jusqu’à ses fesses. De nouveau, il eut un petit sourire avant de le sommer de la fermer un petit peu. Cela pouvait paraître complètement dingue d’un œil extérieur, mais cela ne dérangeait pas le moins du monde les deux hommes de rire de la situation, comme si tout était normal. Ça ne l’était sans doute pas pour beaucoup… Mais Gabriel ne se souciait pas franchement des « on dit » et il emmerdait les biens pensants.
À la place, et au lieu de se prendre la tête durant des heures, il provoqua un peu plus son ami, lui révélant grâce à quelques sous-entendus ce qu’il pourrait faire avec sa bouche, tout en s’attaquant à la boucle de sa ceinture, comme pour appuyer un peu plus ses dires. Il pencha la tête sur le côté lorsque Cole reprit la parole, le sourire aux lèvres. Il ne croyait que ce qu’il voyait ? Il n’allait donc pas être déçu du spectacle. Sans rien répondre sur le moment, le jeune polonais commença à faire sauter le bouton du jeans, avant de descendre lentement la braguette, son regard planté dans le sien. Il conservait ce petit sourire en coin, qui pouvait être à la fois très sexy et agaçant, c’était selon le point de vue. Mais il le perdit durant un instant en sentant les lèvres de Cole repartir à l’assaut de sa peau, s’attaquant directement à une zone plus qu’érogène chez le jeune homme. La morsure le fit légèrement râler tant il adorait ça. C’en était presque bizarre !
Qu’il lui montre ? Nouveau sourire aux lèvres, Gabriel posa les siennes contre celles de Cole tout en le faisant reculer jusqu’au mur afin que son dos soit contre. « Faut d’abord que j’vois si tu mérite que je m’y attarde. » Souffla-t-il, un sourcil arqué, son regard planté dans le sien. Il fit alors descendre sa main le long de son torse, s’attardant quelques secondes sur sa ceinture abdominale avant de se glisser dans son boxer. « Oh, ouais… Pas mal… » Glissa-t-il en venant mordre la lèvre de Cole, continuant de le caresser sous le tissu. « Je crois que je peux faire quelque chose pour toi. » Ajouta-t-il avant de plaquer ses lèvres le long de sa mâchoire qu’il mordilla au passage.
C'était la première fois que Gabriel et moi nous retrouvions dans une telle situation, et pourtant, cela aurait pu arriver plus d'une fois avant ça. L'occasion aurait pu se présenter à maintes reprises. Qu'est-ce qui s'était passé aujourd'hui de plus que les autres jours? Bonne question. Complètement absorbé par ce qui était en train de se passer, je ne m'attarde pas plus que ça à chercher une réponse. Le soupir qui échappe à Gabe au moment ou je saisis ses lèvres entre mes dents me fais frémir à mon tour et je ne peux retenir un rictus qui s'étire sur mes lèvres, pas surpris du tout qu'il raffole de ce genre de choses. J'aime savoir que je lui fais du bien. Cela m'enivre encore d'avantage.
Alors que mes mains baladeuses trouvent le chemin de ses fesses incroyablement attirantes, il me somme de me taire un instant. Cette situation est complètement incongrue mais j'y prend un plaisir démentiel et je ne sais comment expliquer. Nos paroles sont crues et ça ne dérange ni l'un ni l'autre. Mais alors que Gabriel vente ses capacité, sans hésitation, je demande aussitôt une preuve. Cependant Gabriel ne semble pas prêt à céder si facilement et entend bien me faire mariner encore un peu. Histoire de lui rendre la pareille je viens déposer mes lèvres sur sa clavicule et narguer chaque millimètre de cet endroit particulièrement sensible en mordillant sa peau avec envie. Mon ami laisse échapper un râle qui me fait frissonner de plus belle.
Gabriel scotche alors ses lèvres contre les miennes et me repousse contre le mur ou je viens m'appuyer lourdement alors qu'il se demande si je mérite ce qui m'attend. Sans que j'ai eu le temps de répondre, je sens sa main qui glisse le long de mon torse et se retrouve dans mon boxer. Je retiens un espèce de grognement entre mes dents qui se serrent brusquement alors que je porte mon regard dans le sien. Oh, ouais… Pas mal… Je vais exploser. Il vient mordre ma lèvre tout en continuant d'explorer l'intérieur de mon caleçon. Il pense pouvoir faire quelque chose pour moi? Il se fou de ma gueule?
Je sens ses dents contre ma mâchoire, je soupire. J'ai perdu utilisation de mes jambes, même si je devais fuir, j'en serais incapable. Seules mes mains parviennent encore à explorer le corps de Gabriel avec envie. L'une d'elle vient se fourrer dans ses cheveux sur lesquels je tire fermement alors que mes lèvres retrouvent le chemin de sa bouche, je l'embrasse langoureusement. Ce baiser presque violent traduit toute mon envie. « J'crois que ça va être à ton tour de fermer ta gueule... » Je laisse échapper un rire roque, tremblant... Je suis sur le point de craquer, l'insulter, le traiter de tous les noms s'il continue à me faire languir de la sorte. Il avait voulu prendre les devants, qu'il assume et qu'il y aille, sinon c'était moi qui allait prendre les choses en main, c'était le cas de le dire.
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Un sourire accroché aux lèvres, Gabriel appréciait assez bien l’idée de rendre son pote complètement dingue rien qu’avec des gestes ou des petits mots qui pouvaient en dire bien plus long qu’on le pensait. Il s’amusait d’ailleurs avec lui, jouant avec ses nerfs sans le moindre remord en glissant sa main dans son boxer, comme pour s’assurer qu’il méritait vraiment qu’il s’y attarde. Et ouais, la conclusion venait d’elle-même : il le méritait bel et bien. Il mordit alors lentement sa lèvre, continuant de prendre son temps comme il aimait le faire. Le polonais n’était pas le genre à accorder aux autres ce qu’ils voulaient sur le champ ; d’abord il s’amusait un peu, testait les résistances et les limites et ensuite, il faisait correctement sa part du marché.
Mais là, Cole semblait de plus en plus impatient, et Gabriel s’en rendit compte lorsqu’il sentit les doigts de son pote agripper ses cheveux, au point de lui tirer un grognement appréciateur – encore une chose qu’il aimait particulièrement durant l’acte. Leurs bouches se retrouvèrent, plus avides et gourmandes que jamais. C’était un baiser violent, presque animal. Et c’est quelque chose qui faisait bien rire le jeune homme en temps normal parce qu’il adorait rendre ses partenaires ainsi, que ce soit des hommes ou des femmes. Et autant dire qu’il n’était pas en reste, bien qu’il lâcha un rire à la petite pique de son ami.
« Mh… » Fit le jeune homme en sortant sa main de son boxer pour le faire descendre avec le jeans jusqu’à mi-cuisses. « Sois mignon, évite de trop gueuler, ça pourrait faire flipper les voisins. » Souffla le brun en glissant de nouveau ses lèvres contre les siennes, mais il ne l’embrassa pas ; à la place, il effleura ses lèvres avant de les glisser dans son cou qu’il mordit au passage avant d’y glisser le bout de sa langue. Sa bouche rejoignit ensuite le haut de son torse, et lentement, il commença une descente tranquille, parcourant chaque centimètre de sa peau de quelques baisers ou autres morsures. « Estime toi chanceux, je m’agenouille pas devant n’importe qui. » Un rire lui échappa et finalement, il se retrouva les genoux au sol.
Mais il n’avait pas fini de jouer pour autant puisqu’il s’amusa d’abord à mordre la fine peau de son bas ventre, la gardant entre ses dents quelques secondes pour y laisser une petite marque avant d’y passer la langue, comme voulant apaiser la douleur. « T’aimes ça, hein ? » Demanda le jeune polonais, bien qu’il le sache très bien puisqu’il était exactement à la bonne hauteur pour être témoin des réactions de son corps. Et finalement, il accéda à la requête principale, et glissa lentement son membre entre ses lèvres, jouant déjà avec sa langue pour lui faire perdre la raison. Ouais, Gabriel aimait se lancer des défis comme ça.
Chacun des rires de Gabriel m'électrise, pourquoi ce son qui sort de sa bouche me met dans un tel état? Tout ce qui émane de son corps à l'heure actuelle me rend fou de toute manière. Sa main dans mon boxer commence à devenir une torture, j'ondule légèrement les hanches à ce contact comme pour l'encourager à aller plus loin. Je m'agrippe alors à ses cheveux pour les tirer avec violence. Le grognement qui échappe à Gabe à ce moment là m'enivre complètement. On s'échange un baiser brûlant. Mon pote se décide alors à mettre un terme à mes souffrances et fais glisser mon boxer et mon pantalon le long de mes cuisses, je retiens mon souffle un moment et le regarde, les yeux brillant d'une envie indescriptible. Il me conseille alors de ne pas trop hurler. Il m'arrache un rire à mon tour. Je sais me tenir un minimum quand même... enfin je crois. « Les faire flipper, ou les rendre jaloux... »
Les lèvres de Gabriel effleurèrent les miennes un instant. J'aurais aimé les retenir l'espace d'un instant mais elles se posaient déjà sur mon torse pour descendre lentement vers mon bas-ventre, en embrassant, mordillant chaque parcelle de ma peau. J'adorai ça, j'avais l'impression de ne jamais m'être senti aussi vivant. Tous mes sens étaient décuplés. Je vibrais à chaque contact de ses dents contre ma peau frémissante, laissant échapper de petits soupirs que je ne contrôlais pas. Estime toi chanceux, je m’agenouille pas devant n’importe qui. Je ris légèrement avec lui, mais avant que je n'ai le temps d'ajouter quoi que se soit, il m'arrache un grognement pas contrôlé du tout. Tout mon corps se tend au contact de cette morsure un peu plus appuyée que les autres sur mon bas ventre. C'était terriblement excitant, je sens sa langue qui repasse dessus comme pour apaiser la brûlure, je pousse un nouveau gémissement de frustration, c'est ses dents que j'aurai aimé sentir à nouveau. T’aimes ça, hein ? Je ne lui donne pas la satisfaction de lui répondre, il me semble qu'il n'a pas besoin de réponse.
Soudainement je sens une douce chaleur au niveau de mon intimité. Gabriel passe ses lèvres expertes autour de mon membre gonflé par l’excitation grandissante. Un petit sourire s'affiche sur mes lèvres. Ce type est un malade, c'était pour ça que je l'avais toujours apprécié, mais pour le coup là il battait des records. Je laisse ma tête partir vers l'arrière si bien qu'elle se cogne contre le mur, je me permet de rire doucement de ma connerie, mon rire se transforme en des bruits incompréhensibles. Le contact de la bouche de Gabriel devient un peu plus ferme, un peu plus pressant, ma respiration s'accélère. Je m'accroche à ses cheveux d'une main comme pour accompagner le mouvement de sa bouche et les accélérer légèrement, mon autre main cherche à s'accrocher quelque part au mur derrière moi, mais je n'ai aucune prise. Je me demande comment je parviens à tenir debout. Je ressens des contractions dans mon estomac, presque douloureuses tant c'est agréable.
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A Brunel U. depuis : 01/06/2015 Devoirs rendus : 2921 ≈ âge : 34
« Peut-être que ça décidera les gens à venir faire une orgie… » Glissa le brun dans un souffle, le sourire aux lèvres. Cela l’amusait encore de croire que les gens pourraient venir les rejoindre alors que les voisins le détestaient déjà depuis longtemps. Surtout les voisines. Bordel, il avait vraiment fait le con avec les gens de l’immeuble, mais sans aucune surprise, il s’en moquait complètement. Il n’allait quand même pas prendre des fleurs pour ces demoiselles, sonner à leurs portes et leur présenter des excuses non plus… Il se fichait bien d’être haï de la terre entière, cela n’avait pas la moindre importance à ses yeux et dans le cas présent, il avait bien mieux à faire.
Sans attendre plus longtemps, ses lèvres glissèrent le long du torse de Cole. Il s’amusait à le rendre complètement dingue, l’embrassant par moment, lui mordillant la peau ensuite, sans que jamais cela ne s’arrête. Et il adorait entendre ses petits soupirs, sentir sa peau frémir sous ses gestes, ça avait quelque chose de grisant. Il ne perdit alors pas plus de temps avant de se retrouver à genoux devant lui, laissant échapper une petite remarque dans un petit rire avant que ses dents ne se referment contre la fine peau de son bas ventre. Il le mordit brusquement, lui laissant probablement une petite marque qui restera quelques jours avant de glisser sa langue dessus, souriant au gémissement de son pote. Ouais, il semblait vraiment aimer ça.
Lui lançant un dernier regard, il glissa finalement son membre entre ses lèvres, lentement, en prenant son temps. Il sentait la moindre des réactions de Cole, et cela l’amusait toujours autant, le poussant même à toujours en faire plus afin qu’il perde complètement la tête et perde le contrôle de tout. Il entendait ses soupirs, ses bruits bizarres qu’il faisait de temps en temps et il s’accrocha plus fermement à sa hanche, accélérant le rythme de ses mouvements alors que les doigts de son ami se glissaient dans ses cheveux, s’y agrippant comme un perdu. Il entendit aussi son rire, mais n’y fit pas attention sur le moment, préférant se concentrer sur sa tâche. « Respire mec. » Souffla-t-il en lui lançant un regard amusé, avant de mordre de nouveau cette fine peau au niveau de son bas ventre, sans aucune tendresse. Gabe reprit ensuite son membre entre ses lèvres, y glissant la langue tout du long. Ouais là, il semblait bien sur la bonne voie pour le rendre complètement dingue.
Peut-être que ça décidera les gens à venir faire une orgie… Je me permet d'éclater de rire. A mon avis, tous ce que les voisins entendaient, provenant de cet appartement était pour eux plutôt effrayant et ça ne devait pas leur donner particulièrement envie de venir taper l'incruste. Et puis toutes les femmes de l'immeuble qui avait eu la chance (ou pas) de rencontrer Gabriel ne devaient pas mourir d'envie de réitérer l'expérience... enfin quelque part si elles en rêvaient certainement toutes les nuits, mais de la à se l'avouer, c'était autre chose.
Je sens alors les lèvres de Gabe courir le long de mon torse. Je profite de chaque instant de cette torture, en pensant à ses pauvres voisines... Ouais, elle devait définitivement y penser toutes les nuits. C'était une chose de connaitre les talents de Gabriel parce ce que j'avais entendu dire ou constaté, mais vivre l'expérience soit même n'avait rien à voir. Je retenais toutes sortes de râles et de gémissements à chacune de ses morsures, la dernière fut fatale, elle m'arrache un grognement de satisfaction que je ne pus retenir
La bouche de mon ami entoure alors mon membre brûlant de désir, s'en est presque douloureux. Je frémis à chacun de ses mouvements, cherche à m'accrocher ou je peux. Ma main trouve le chemin de ses cheveux au quel je m'agrippe fermement. Ma tête cogne le mur, je laisse échapper un rire qui ne ressemble à rien. Gabriel concentré sur sa tâche est imperturbable. Il manque alors un temps d'arrêt. J'entend lointainement Respire mec Facile à dire! Puis je sens à nouveau ses dents serrer la peau de mon bas ventre encore plus fort cette fois si. Je me cambre sans savoir si j'essai de fuir se contact ou faire en sorte qu'il soit plus intense. Puis Gabe recommence, je sens ses lèvres et sa langue qui glisse sur mon intimité avec de plus en plus d'insistance. Il est redoutable. Le sexe n'a aucun secret pour lui, c'est d'une évidence... Mais suffisamment joué, je commence à ne plus pouvoir me contenir, je perd contrôle de la situation, tout mon corps en tremble. « ça suffit… » c'est tout ce que je parviens à lui souffle entre deux gémissements rauques. Je stoppe son mouvement en attrapant ses cheveux un peu plus fermement, et en l'invitant, ou en l'obligeant plutôt à quitter sa position à genou pour revenir à ma hauteur. « tu vas me tuer… » un sourire au coin des lèvres. Je reprend mon souffle et viens l'embrasser avec passion. Nos langues se rencontres, nos dents s'entrechoquent tellement le baiser et brusque. J'inverse alors la situation en attrapant Gabe par la ceinture de son jean et tourner sur moi même pour échanger nos places, je le pousse légèrement contre le mur et vient presser tout mon corps contre le sien. J'embrasse son cou, le mord, laisse des marques de dents sur son épaule. Mes mains commence à défaire sa ceinture sans aucune douceur. Je pose sur lui un regard envieux.
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A Brunel U. depuis : 01/06/2015 Devoirs rendus : 2921 ≈ âge : 34
Un sourire aux lèvres, Gabriel ne manquait rien des réactions de Cole. Bien au contraire, il percevait chaque petit frémissement, et ça lui donnait un peu plus l’envie de faire les choses correctement. Ouais, il adorait vraiment ça, lorsque ses partenaires se lâchaient complètement et s’abandonnaient à ses moindres faits et gestes. On pouvait bien tout dire à son propos, faire de lui l’être le moins sympathique du monde et le plus égoïste de l’univers, mais lorsqu’il s’agissait d’une relation sexuelle, il pensait plus que bien à son partenaire et faisait en sorte qu’il prenne son pied autant que lui. C’est ce qu’il préférait dans l’acte. Ça lui arrivait parfois de passer des minutes entières à s’occuper de l’autre, s’oubliant complètement parce que dans le fond, faire prendre du plaisir à quelqu’un grâce à lui, ça lui faisait autant plaisir que culbuter une jeune demoiselle. Et là, on pouvait dire qu’il s’y donnait à cœur joie.
Il s’arrêta seulement un court instant pour dire à son pote de respirer, puisqu’il serait dommage que celui-ci lui claque entre les mains à cause d’une fellation dont il se souviendra sans doute toute sa vie. Mais il ne lui laissa pas le temps de répondre ou reprendre son souffle, que ses dents agrippèrent de nouveau la fine peau de son bas ventre, lui laissant une trace rougeâtre au passage. Ça le faisait bien rire ça aussi. Sans attendre un peu plus, il glissa de nouveau son membre entre ses lèvres, jouant avec sa bouche et sa langue comme il savait si bien le faire. Il sentait bien que Cole perdait pied, et c’était déjà une grande victoire en soi. Il n’en demandait pas plus. Mais il se rendit un peu plus compte lorsque son pote murmura que ça suffisait, tandis que son corps tremblait sous les assauts de la bouche du jeune polonais. Il ne s’arrêta pourtant que quelques secondes plus tard, lorsque le blond tira sur ses cheveux afin qu’il se redresse et revienne à son niveau.
« Oh non, je n’veux pas qu’tu crève. » Souffla le brun en arquant un sourcil avant que leurs bouches ne se retrouvent, toujours un peu plus violentes. Leurs baisers n’avaient rien de tendre, ça restait sauvage et animal. C’est le désir qui parlait pour eux. Quelques secondes plus tard Gabriel se retrouva à la place de Cole contre le mur, et il eut un petit sourire en coin en le regardant. Son corps contre le sien, le polonais émit un petit grognement qui s’accentua en sentant les morsures contre sa peau. Il pencha la tête en arrière, le souffle court alors que son pote s’affairait déjà à défaire sa ceinture. « Putain magne toi. » Glissa le brun, beaucoup trop à l’étroit dans son boxer à présent. Il posa alors sa main dans la nuque de Cole et rapprocha son visage du sien pour l’embrasser une nouvelle fois, mêlant sa langue à la sienne en pressant un peu plus son corps contre le sien. Ouais, lui aussi perdait complètement la raison.