J’avais fait garder mon fils par mes parents pour que je puisse étudier pour mon examen final. Normalement, j’arrivais très bien à étudier lorsque Nathaniel étais avec moi. Mais c’est dernier temps, j’avais beaucoup de mal à me concentrer avec tout ce que j’avais à préparer soit ; le voyage au Canada, les vacances de Noel, la maison pour notre départ et mes examens. J’avais donc demandé à mes parents de garder Nate pour l’avant midi pour que je puisse étudier la tête à moitié tranquille sans que j’ai à m’inquiéter si mon fils avait faim, s’il ne s’ennuyait pas trop, s’il n’avait pas besoin de quoique ce soit d’autre. J’avais donc déposé Nathaniel chez ma parents et j’étais partit tranquillement pour l’université. Je savais que les salles d’études, les cafés étudiant et les salons étudiants seraient bondé d’élèves bruyants, pleurnichard et enfantin. J’avais donc décidé d’aller à la bibliothèque où je serais plus tranquille et plus isoler pour étudier.

J’étais donc entrer dans la bibliothèque avec mon sac en bandoulière sur l’épaule et j’avais salué la bibliothécaire qui me salua en retour. Je passe les ranger remplie de livre et je vais complètement dans le fond loin de l’entré où je serais vraiment isoler. J’avais pris à gauche dans l’une des allés et j’étais, encore une fois, allé dans le fond pour aller m’asseoir à une table d’étude bien tranquille. Je prends quelques secondes pour respirer et j’ouvre mon sac pour en sortir 3 gros livres de psychologie général, un de psychologie de l’enfant et un autre de la psychologie de l’enfant maltraité. Je les ouvre tous et sors un carnet de note et des crayons. Je me mets alors à lire tous les livres d’une page en l’autre en surlignant, annotant, prenant des notes dans les pages et dans mon calepin. Je suis là depuis près de trois heures sans avoir, même une fois, relever la tête pour regarder autour de moi. Mon téléphone se met alors à sonner. J’avais complètement oublié de couper la sonnerie avant d’entrer. Je décroche tout de suite et j’entends la voix de Nathaniel à l’autre bout du fils. Je me mets alors à chuchoter.

-Coucou mon cœur… Oui, je suis encore à l’école à étudier… Non, je ne peux pas parler plus fort je suis dans une bibliothèque… Oui, on doit être silencieux…. Chouette, tu diras merci à papi et mamie de t’emmener au cinéma… Oui, moi aussi je t’aime mon ange…À plus tard!!!

Je ferme mon téléphone et ferme les yeux quelques secondes pour les frotter en prenant une grand respiration. Je souris doucement en prenant le temps d’apprécier ce petit moment où mon fils m’avais appelé simplement pour me dire qu’il était content d’aller au cinéma avec mes parents. Enfin, je souris bêtement en regardant mes livres.

Je venais tout juste de raccrocher avec Nathaniel. Mon fils me rendait tellement heureux. Oui, il n’était pas de ma chair, ni de mon sang. Oui, il ne me ressemblait pas et on n’avait pas le même ADN. Oui, je ne l’avais adopté que depuis 6 mois et nous en avions bavé ensemble depuis 6 mois. Mais, ce qui étais sûr, c’est que j’aimais cet enfant plus que tout au monde, qu’il était le fils que j’avais choisis, qu’il remplissait mon cœur de bonheur et que je l’aimais plus que tout au monde. C’est pourquoi, j’avais un sourire béat aux lèvres après avoir raccrocher avec lui au téléphone. Je n’avais même pas remarqué ma meilleure amie qui avait travaillé depuis plus d’une heure devant moi. Je n’avais pas non plus remarqué qu’elle avait emballé ces affaires pour venir prendre la chaise libre devant moi. J’entends alors une voix familière sonner à mes oreilles. Cette vois m’arrache instantanément à ma béatitude et je regarde la jeune femme devant moi en souriant de plus belle.

-Hey salut…

La bibliothécaire nous rabroue fortement en nous somment au silence. Je ris un peu et je baisse la voix en lui souriant. Je suis vraiment content de la voir. Cela faisait plusieurs semaines que nous ne nous étions pas vu puisque nous n’avions plus de cour ensemble. J’avais dut diminuer certain de mes cours depuis septembre pour avoir plus de temps à consacrer à Nathaniel. Alors, les cours que nous aurions durent avoir ensemble, je les avais plus tôt le matin ou bien plus tard le soir. Enfin, je me lève doucement pour venir la prendre dans mes bras puisque je suis si content de la voir. Je lui embrasse les deux joues et je retourne m’assoir à ma place. Oui, j’étais beaucoup plus heureux que la dernière fois que nous nous sommes vu.

-Je vais très bien et toi? Je ne t’avais pas vu non plus. Les examens…

La bibliothécaire apparait alors au bout de la ranger et en me voyant elle me fait un petit regard sévère. Je lui fais alors un signe de main en souriant et elle se retourne pour partir. Oui, j’avais un peu flatté cette vieille dans le bon sens du poil car j’avais déjà emmené Nathaniel et elle avait été charmée par mon fils. Je regarde ma meilleure amie en souriant et en baissant la voix.

-Alors raconte… comment tu vas??